16 septembre 2006

LA PRAILLE, MORNE PLAINE

Alain Morisod, a trouvé à l'Euro2008 une utilité fondamentale "faire connaître un stade sous-utilisé".
... Rassure-toi Alain, le stade de la Praille est plus que connu, il est même carrément célèbre : au titre de l'un des plus formidables exemples de gabegie financière, de gaspillage des ressources publiques et d'incompétence politique de ces cinquante dernières années à Genève. Et on n'est pas sûr que ce trou gagne encore à être connu.
Même bibliquement parlant.


Match international à la Praille, le 14 août (Sion-Ried) : 7500 spectateurs. Le stade est donc aux trois quarts vide.
Autre match international à la Praille le 7 septembre (Suisse-Costa Rica) : 12'000 spectateurs. Le stade est donc vide à 60 %.
Pour remplir les stades lors des matches "amicaux" et de "préparation" de l'équipe suisse, avant l'Eurofoot, puisque comme le constate "Le Temps" (du 2 septembre) ces matches "ne mobilisent pas les foules", les organisateurs, toujours futés dans l'amélioration des procédures de racket, ont trouvé un truc : les détenteurs d'un billet pour une rencontre dont presque tout le monde se contrefout (genre Suisse-Costa-Rica) seront prioritaires pour en obtenir un pour une rencontre plus courue (genre Suisse-Brésil). Commentaire d'un supporter : "je trouve spécial de forcer quelqu'un à aller voir un match pour être sûr de pouvoir assister au suivant".
Bof... c'est pas plus spécial que de demander à la majorité de la population qui n'en a rien à secouer de l'Eurofoot de payer (via les caisses publiques) pour la minorité qui s'y intéresse.

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