18 juillet 2007

Moins d'un an de sursis

Le 7 juin, dans les quatre villes hôtes de l'Eurobeauf (Bâle, Berne, Genève
et Zurich), les organisateurs du machin ont installé des compteurs à
rebours "se mettant en branle sous le regard émus des officiels locaux"
(Le Temps du 7 juin). A 18 heures ce jour là, il restait encore
31'536'000 secondes avant le coup d'envoi du premier match.
Et le délégué du Conseil fédéral pour l'Euro2008 de prédire : "Au final, je
suis persuadé que tout le monde sera emballé". Personne n'ayant d'ailleurs
le choix.
Si on n'a pas le choix d'être ou non emballés (on est déjà ficelés), on a
encore le choix de s'emballer nous mêmes ou de nous y refuser. Un sondage
(sans représentativité, et par internet) auprès des lecteurs de
20minutes.ch, a priori plutôt sensibles à ce genre d'événements, signale
que si 43 % d'entre eux se "réjouissent" à l'avance de l'Euro2008, 30 %
s'en foutent et 27 % y sont allergiques. "La sauce tarde à prendre, surtout
à Genève", observe, contrit, le prébendier de service (le député radical Frédéric
Hohl, organisateur des à-côtés festifs du machin). Normal, c'est pas une
sauce, c'est un bouillon de onze heures.

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